Wikiphidias - L'Encyclopédie des sculpteurs français

Du XIVe au XIXe

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Sculpteur français (né à Etampes (Essonne) le 7 août 1619, décédé à Paris le 28 octobre 1671), Legendre est nommé membre de l’Académie en 1664 (Madeleine pénitente).

Il travaille à la décoration du Louvre (Masques), des Tuileries, des châteaux de Vaux le Vicomte et de Meudon. Pour le château de Versailles, il exécute Nymphe de fontaine et Dieu de Rivière.

Pieta. Nicolas Legendre.
Piéta.
Paris, Eglise Saint Merry.

Legendre intervient pour les églises Saint Nicolas du Chardonnet (Saint Denis ; Saint Geneviève), Saint Gilles (Saint Gilles ; Saint Leu ; Sainte Barthe), Saint Paul (Piéta ; Saint Paul ; Saint Pierre), Saint Merry (Piéta), et pour le Couvent des Bénédictines d’Issy (Saint Scholastique ; Saint Benoît).

Il est aussi l’auteur de l’un des deux frontons du Collège des Quatre Nations (La Prudence et la Tempérance).

Legendre devient adjoint à professeur en 1665

 

Œuvres

Saint Bruno. Statue en pierre. (Initialement pour la chartreuse de Gaillon dans l’Eure).

Une Piéta – Saint Pierre – Saint Paul. Sculptures en bois. (Initialement dans l’église Saint Pau, à Parisl). 1655.

Décorations. Façade. Paris, Hôtel de Beauvais. 1657.

Décoration. Portail. (Sous la direction Jacques Sarrazin. ; Initialement pour le château de Meudon). 1658.

Décorations. Plafonds en stuc. Maincy (Seine et Marne), Château de Vaux le Vicomte. 1662.

Saint Denis – Sainte Geneviève. (Statues qui décoraient initialement le portail de l’église Saint Nicolas du Chardonnet, à Paris). 1662-1663.

Porte. Bas-relief en  bois. Paris, Eglise Saint Nicolas du Chardonnet.

Deux anges. Paris, Eglise Saint Nicolas du Chardonnet.

La Mise au tombeau. Bas-relief en stuc. Paris, Eglise Saint Nicolas du Chardonnet.

Une Vierge. Stuc. (Initialement pour l’église Saint Nicolas du Chardonnet, à Paris). 1662-1663.

Saint Elie – Sainte Thérèse. Statues en pierre. (Initialement pour le couvent des carmélites de la rue Chapon, à Paris).

La Madeleine pénitente. Figure en terre cuite. 1664.

Deux Renommées. Bois. (D’après les modèles de Gilles Guérin). Palais du Louvre. 1665.

Sainte Radegonde. Poitiers (Vienne), Eglise Sainte Radegonde.

Saint Leu - Saint Gilles – Sainte Barthe. Statuettes. Etampes (Essonne), Eglise Saint Gilles.

Quatre masques. (En collaboration avec Benoît Massou). Palais du Louvre. 1669.

Médaillons en pierre. (En collaboration avec Laurent Magnier). Château de Versailles. 1670-1671.

Bain des nymphes. Bas-reliefs et Termes. (Sur les dessins de François Girardon).Château de Versailles. 1668-1670.

Nymphes de fontaine. Statue en pierre. (Oeuvre de Legendre ou de Laurent Magnier). Château de Versailles. 1671.

Dieu de Rivière. Statue en pierre. (Oeuvre de Legendre ou de Laurent Magnier). Château de Versailles. 1671.

La Prudence et la Tempérance. Fronton. (En collaboration avec Martin Desjardins qui a terminé les travaux après la mort de Legendre). Paris, Collège Quatre Nations, Bibliothèque Mazarine.

Pieta. Groupe en marbre. Paris, Eglise Saint Merry.

Saint Scholastique – Saint Benoît. (Initialement pour le Couvent des bénédictines d’Issy).

 

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Pieta. Nicolas Legendre.
Dieu de Rivière. Laurent Magnier ou Nicolas Legendre. Nymphe de Fontaine. Laurent Magnier ou Nicolas Legendre

Porte. NIcolas Legendre
Piéta.
Paris, Eglise Saint Merry.

Dieu Rivière.
Château de Versailles.

Nymphe de Fontaine.
Château de Versailles.

Porte.
Paris, Eglise Saint
Nicolas du Chardonnet.
Deux anges. Nicolas Legendre.
Deux anges.
Paris, Eglise Saint
Nicolas du Chardonnet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Sculpteur français (né à Douai (Nord) le 26 janvier 1758, décédé à Paris le 10 décembre 1808), Corbet travaille d’abord dans sa ville natale avant de se rendre à Paris et suivre l’enseignement de Pierre Berruer.

Il s’installe à Lille vers 1780 et entre à l’Académie de Lille, avec la Mort de Méléagre.

Bonaparte. Charles Louis Corbet.
Bonaparte.
Paris, Musée Carnavalet.

Il est l’auteur de plusieurs bustes (Bonaparte ; Louis XVI ; Tour d’Auvergne ; Gombert ; Molière ; Général Beyrand) d’un Dragon (Arc de Triomphe), de quatre bas-reliefs pour la Colonne de la Grande Armée.

Il reçoit la commande de la décoration de l’église Saint Maurice à Lille, devenue le temple de l’Eternel ; il y exécute une statue de la Liberté.

Il obtient une seconde médaille en 1778.

Corbet participe activement à la Révolution, prononce des discours et organise des fêtes populaires.

Il est nommé en 1793, sous-bibliothécaire du district de Lille et ensuite bibliothécaire en chef, poste qu’il occupe pendant cinq ans.

 

Œuvres

Gombert, architecte. Buste en terre cuite. Musée des Beaux-arts de Lille. 1782.

La mort de Méléagre.

Grétry. Buste. Salon de Lille de 1782.

Le chevalier Gluck. Buste en terre cuite. Salon de Lille de 1785.

Buste d’homme. Buste en terre cuite. Musée de Lille. 1786.

Molière. Buste en terre cuite. Salon de Lille de 1786.

Prométhée. Figure. Salon de Lille de 1788.

Louis XVI, roi des Français. Buste en terre cuite. Salon de Lille de 1790.

La Liberté. Statue en plâtre. (Initialement pour l’église Saint Maurice, à Lille). 1794.

Napoléon Bonaparte. Buste en marbre. Rueil Malmaison (Hauts de Seine), Château de Malmaison (Plâtre). Paris, Musée Carnavalet (Plâtre). Douai (Nord), Musée de la Chartreuse (Plâtre). Musée des Beaux-arts de Lille (Bronze). Salon de 1800 (Marbre). Salon de 1798 (Plâtre).

La Tour d’Auvergne. Buste en marbre. (Œuvre détruite). Musée du Louvre (Plâtre). Salon de 1800.

La République française. Buste colossal. Salon de 1801.

Le premier consul. Buste. Salon de 1802.

Le général Beyrand. Buste en marbre. Château de Versailles. 1806.

Dragon. Statue en marbre. Paris, Arc de Triomphe de l’Etoile. 1808.

Quatre Bas-reliefs en bronze. Paris, Colonne de la Grande Armée. 1806-1810.

Voltaire. Buste en marbre. Salon de Douai de 1811.

Saint Sébastien. Terre cuite. Douai (Nord), Musée de la Chartreuse.

Le Temps coupant les ailes de l’Amour. Groupe en terre cuite. Musée du Louvre.

La Promenade de Gayant. Bas-relief en terre cuite. Douai (Nord), Musée de la Chartreuse.

 

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Bonaparte. Charles Louis Corbet.

Beyrand. Charles Louis Corbet.

Gombert. Charles Louis Corbet.
Portrait d'homme. Charles Louis Corbet.
Bonaparte.
Paris, Musée Carnavalet.
Le général Beyrand.
Château de Versailles.
Gombert.
Musée de Lille.
Portrait d'homme.
Musée de Lille.
Le Temps coupant les ailes de l'Amour. Charles Louis Corbet. Bas-reliefs Colonne Vendôme. Charles Louis Corbet.
Le Temps coupant les ailes
de l'Amour.

Musée du Louvre.
Quatre bas-reliefs.
Paris, Colonne de la
Grande Armée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Sculpteur français (né à Paris le 6 février 1817, décédé à Neuilly sur Seine (Hauts de Seine) le 2 janvier 1882), Emile Thomas suit l’enseignement de James Pradier.

Il débute au Salon de 1843 (Vénus).

Saint Pierre. Eugène Emile Thomas.
Saint Pierre.
Paris, Eglise Saint Sulpice.

En 1846, il part pour Rome où il séjourne deux années.

Il travaille pour les églises Saint Séverin (Saint Séverin), Saint Louis d’Antin (Jésus Christ montrant ses plaies), Saint Sulpice (Saint Pierre ; Saint Paul), Sainte Elisabeth (Sainte Elisabeth de Hongrie), de la Trinité (Saint Mathieu), pour la cathédrale d’Arras (Monument funéraire du cardinal de la Tour d’Auvergne).

Il est l’auteur des statues de Vénus au jugement de Pâris (Musée de Moulins) et du général Daumesnil (Fort de Vincennes).

Il exécute plusieurs bustes : Louis Napoléon, Alexandre Dumas, Champollion, James Pradier, Raspail ; Théophile Gautier.

 

 

Œuvres

Vénus. Statues en plâtre. Salon de 1843.

Le pape Grégoire XVI. Buste.

Le pape Pie IX. Buste colossal en plâtre. Salon de 1848.

Raspail. Buste en plâtre. Salon de 1848.

La Vierge. Buste en marbre. Salon de 1848.

Le pape Pie IX. Buste en marbre. Salon de 1848.

Saint Séverin. Statue en pierre. Paris, Eglise Saint Séverin.

Le prince Louis Napoléon. Buste en marbre. Amiens (Somme), Musée de Picardie. Salon de 1849.

Jean François Champollion. Buste en marbre. Grenoble (Isère), Musée Dauphinois (Terre cuite). Salon de 1851.

Le prince Louis Napoléon. Buste en bronze. Salon de 1850.

Ambroise Guillaume Aubé. Buste en marbre. Tribunal de Commerce de Paris (Répétition en bronze).

Jésus Christ montrant ses plaies. Statue en marbre. (Initialement pour l'église Saint Louis d’Antin, à Paris). Salon de 1853.

Tombeau du cardinal de la Tour d’Auvergne. Arras (Pas de Calais), Cathédrale Notre Dame.

Le général Daumesnil. Statue en plâtre. Vincennes (Valde Marne), Fort de Vincennes.

Saint Pierre – Saint Paul. Statues en pierre. Paris, Eglise Saint Sulpice. 1856.

Vénus. Statue en marbre. (Initialement pour le Palais du Louvre).

Mgr Georges Massonnais. Buste en plâtre.

Mgr Parisis. Buste en marbre.

Alexandre Dumas père. Buste.

Emile de Girardin. Buste.

Saint Joseph. Statue en pierre. (Initialement pour l’église des Dames Ursulines, à Arras (Pas de Calais)).

Sainte Elisabeth de Hongrie. Statue en pierre. Paris, Eglise Sainte Elisabeth. 1863.

Saint Mathieu. Statue en pierre. (Initialement pour l'église de la Trinité, à Paris). 1865.

L’Enfant Jésus dans les bras de sa mère. Statue en marbre.Salon de 1866.

James Pradier. Buste en marbre. Salon de 1867.

Christ en croix, dernier soupir. Statue en bois. Salon de 1867.

Vénus au jugement de Pâris. Statue en marbre. Moulins (Allier), Musée Anne de Beaujeu. Salon de 1869.

Mathématicien Bezout. Statuette. Salon de 1873.

Théophile Gautier. Buste en marbre. Château de Versailles. 1874.

 

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Saint Pierre. Eugène Emile Thomas.

Saint Paul. Eugène Emile Thomas.
Saint Elisabeth. Eugène Emile Thomas.
Prince Louis Napoléon. Eugène Emile Thomas.
Saint Pierre.
Paris, Eglise Saint
Sulpice.
Saint Paul.
Paris, Eglise Saint
Sulpice.
Sainte Elisabeth.
Paris, Eglise Sainte
Elisabeth.
Prince Louis Napoléon.
Musée d'Amiens.

Saint Séverin. Eugène Emile Thomas.
Saint Séverin.
Paris, Eglise Saiint
Séverin.

 

 


 

 

 

 

 

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Œuvres

Galerie des œuvres

 

 

 

Synthèse

Sculpteur français (né à Paris le 30 octobre 1815, décédé 1879), Choiselat suit l’enseignement de Jean Baptiste Jules Klagmann et du Eugène Lami.

Il entre à l’Ecole des Beaux-arts en 1832.

L'Agriculture. Ambroise Choiselat
L'Agriculture.
Palais du Louvre.

Vers 1851, il travaille sous la direction de Félix Duban à la restauration de la façade de la Grande Galerie orientale du Louvre et exécute de deux frontons (Tête de Cérès ; La Navigation). Plus tard en 1868, il intervient pour l’aile occidentale du la Grande Galerie (L’Agriculture).

Il expose au Salon de 1843 à 1878.

 

Œuvres

L’enlèvement de Proserpine par Pluton. Bas-relief en plâtre. Salon de 1843.

Andromède sur le rocher. Statue en marbre. Salon de 1847.

Tête de Cérès. Fronton. (En collaboration avec Morand). Palais du Louvre. 1851.

La Navigation. Fronton. (En collaboration avec Libersac). Palais du Louvre. 1851.

Diverses décorations (Trophée d’armes : Pendeloques). Bas-reliefs. Palais du Louvre. 1855.

Joueuse de flûte. Statue en plâtre. Salon de 1864.

Jeunes faunes vendangeurs. Bas-relief en bronze. 1864.

La Tragédie. Salon de 1865.

L’Agriculture. Fronton. Palais du Louvre. 1868.

Jean Pierre Barillet. Buste en bronze. Cimetière du Père Lachaise. 1875.

 

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L'Agriculture. Ambroise Choiselat
Cérès. Ambroise Choiselat

La Navigation. Ambroise Choiselat
L'Agriculture.
Palais du Louvre.
Cérès.
Palais du Louvre.
La Navigation.
Palais du Louvre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Œuvres
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Sculpteur français (né à Paris en 1688, décédé le 14 décembre 1726), fils du sculpteur Pierre Dumont, François Dumont remporte le Prix de Rome en 1709.

Contrairement à la tradition, il ne se rend pas à Rome après son premier prix.

Saint Jean Baptiste. François Dumont.

Il est agréé à l’Académie En 1711 et devient académicien en 1712 (Titan foudroyé)

François Dumont travaille pour l’église Saint Sulpice à Paris (Saint Pierre, Saint Paul, Saint Jean Baptiste, Saint Joseph), pour l’église Saint Jacques à Compiègne (Saint Pierre, Saint Paul) et pour la chapelle du château de Versailles (Jésus devant Pilate, Trophée ecclésiastique)).

Il est l’auteur du Monument funéraire de Joseph Bonnier (œuvre dont il ne reste que la statue d’une des ses deux filles).

Il intervient aussi pour la décoration de l’hôtel du comte d’Evreux, du château de Lunéville et du palais de l’Elysée.

François Dumont meurt à trente six ans, suite à une chute d’un échafaudage, lors de réalisation d’un mausolée dans l’église des Dominicains à Lille.

Il reçoit le titre de premier sculpteur du duc de Lorraine.

Il est nommé adjoint à professeur en 1723.

 

Œuvres

Jésus devant Pilate et le lavement des mains. Bas-relief. Château de Versailles, Chapelle. 1708-1710.

Les armes du roi soutenues par deux anges. Bas-relief. Château de Versailles, Chapelle. 1709-1711.

Trophée ecclésiastique. Bas-relief. Château de Versailles, Chapelle. 1709.

Titan foudroyé. Statuette en marbre. Musée du Louvre. 1712.

Monument de Joseph Bonnier de la Mosson. Statue de Mlle Bonnier de la Mosson. (Initialement pour l’église des Récollets de Montpellier ; vestige du monument funéraire de Joseph Bonnier détruit à la Révolution). Musée des beaux-arts de Montpellier, Musée Fabre. 1720

Dessus de porte. Lunéville (Meurthe et Moselle), Château de Lunéville. 1721.

Saint Pierre et un ange tenant les clefs. Paris, Eglise Saint Sulpice.

Saint Paul et un ange tenant l’épée. Paris, Eglise Saint Sulpice.

Deux groupes d’anges. (Œuvres détruites). Paris, Eglise Saint Sulpice

Saint Joseph. Paris, Eglise Saint Sulpice.

Saint Jean Baptiste. Paris, Eglise Saint Sulpice.

Mausolée du duc de Melun. 1726.

Saint Pierre. Statue en pierre. Compiègne (Oise), Eglise Saint Jacques.

Saint Paul. Statue en pierre. Compiègne (Oise), Eglise Saint Jacques.

 

Galerie des œuvres

Saint Jean Baptiste. François Dumont. Saint Joseph. François Dumont.
Saint Paul. François Dumont.

Saint Pierre. François Dumont.
Saint Jean Baptiste.
Paris, Eglise Saint
Sulpice.
Saint Joseph.
Paris, Eglise Saint
Sulpice.
Saint Paul.
Paris, Eglise Saint
Sulpice.
Saint Pierre.
Paris, Eglise Saint
Sulpice.
Titan foudroyé. François Dumont.
Titan foudroyé.
Musée du Louvre.