Wikiphidias - L'Encyclopédie des sculpteurs français

Du XIVe au XIXe

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Synthèse

Sculpteur français (né le 17 décembre 1733, décédé à Paris le 4 avril 1797), fils du peintre François Berruer, Pierre François Berruer suit l’enseignement de Michel Ange Slodtz et remporte le prix de Rome en 1756 (Melchisédech présentant à Abraham le pain et le vin qu’il bénit), après avoir obtenu le deuxième prix en 1754.

Louis XV prenant l'Académie sous sa protection. Pierre François Berruer.
Louis XV prenant l’Académie sous sa protection.
Musée du Louvre.

Il entre à l’Académie de France à Rome, en 1759.

De retour en France en 1763, il est agréé à l’Académie en 1770, avec Louis XV prenant l’Académie sous sa protection.

Il travaille pour l’Ecole de Médecine (La Théorie et la Pratique ; La Bienfaisance accordant les privilèges), pour le Palais de Justice de Paris (Force ; Abondance), la Comédie Française (Philippe Néricault Destouches), le Théâtre de Bordeaux (Melpomène ; Polymnie ; Thalie ; Terpsichore).

Pour la cathédrale de Chartres, il exécute quatre statues représentant la Foi, l’Humilité, l’Espérance, la Charité et deux bas-reliefs pour l’autel, L’Annonciation et le Baptême du Christ.

Il intervient aussi pour les églises Saint Barthélemy (La Foi et la Charité) et Saint Eustache (Saint Mathieu ; Saint Marc ; Le Sacrifice de la messe).

Il est l’auteur d’une statue monumentale du chancelier d’Aguesseau (Château de Versailles).

Il est nommé adjoint à professeur en 1781 et professeur en 1785.

 

Œuvres

Melchisédech présentant à Abraham le pain et le vin qu’il bénit. 1756.

Cléobis et Biton traînant leur mère dans un char au temple de Junon. Bas-relief en marbre. Salon de 1765.

Les Vertus. Humilité – Foi – Espérance – Charité. Chartres, Cathédrale Notre Dame. 1769.

Autel. Haut-relief en marbre. (Initialement : autel de la chapelle de l'ancien évêché, devenu le Musée de Chartres). Musée des Beaux-arts de Chartres. 1767.

Le Baptême du Christ - L'Annonciation. Deux bas-reliefs en marbre. Chartres, Cathédrale Notre Dame. 1767.

Hébé. Statuette en marbre. Musée des Beaux-arts de Bordeaux (Terre cuite). Salon de 1767.

Louis XV prenant l’Académie sous sa protection. Bas-relief en marbre. Musée du Louvre. 1770.

Diane sortant du bain. Esquisse en terre cuite. Musée des Beaux-arts et d’Archéologie de Besançon.

La Fidélité. Modèle en plâtre. 1771.

La Bienfaisance accordant les privilèges à l’Académie de Chirurgie. Bas-relief en pierre. (La  Bienfaisance a remplacé Louis XV, figurant initialement). Façade de l’Ecole de Médecine à à Paris. 1775.

La Théorie et la Pratique se donnant la main sur un autel. Bas-relief en pierre. Paris, Ecole de Médecine. 1775.

Melpomène – Polymnie – Thalie - Terpsichore. Statues en pierre. Bordeaux (Gironde), Grand Théâtre. Musée du Louvre (Réduction de Terpsichore, en terre cuite). 1775-1777.

Calliope -  Euterpe - Uranie - Aphrodite - Junon - Minerve - Erato - Clio. Statues en pierre. (Les modèles sont de Berruer et la réalisation est de Van Den Drix, son assistant). Bordeaux (Gironde), Grand Théâtre. 1775-1777.

Armes de France supportées par deux génies. Bordeaux, Grand Théâtre. 1777.

La Tragédie – La Comédie. Cariatides. Bordeaux, Grand Théâtre. 1777.

Le chancelier d’Aguesseau. Statue en marbre. Château de Versailles. Sèvres (Hauts de Seine) Cité de la Céramique (Terre cuite). Salon de 1779.

La Force - Abondance. Statues en pierre. Paris, Palais de Justice. Salon de 1781.

Philippe Néricault Destouches. Buste en marbre. (Initialement pour la Comédie Française). Salon de 1781.

La Foi et la Charité. Groupe. (Œuvre initialement pour l’église Saint Barthélemy ; détruite à la Révolution). Salon de 1781.

Un amour enfant. Statue en plâtre. Salon de 1783.

Le Sacrifice de la messe. Bas-relief en pierre. (Initialement pour le fronton de l’église Saint Eustache à Paris).

Saint Mathieu – Saint Marc. (Initialement pour l’église Saint Eustache, à Paris). 1787.

Le Poète Gresset. Buste en marbre. Amiens (Somme), Musée de Picardie. Salon de 1787.

La Fécondité. Bas-relief en terre cuite. Salon de 1789.

 

Galerie des oeuvres


Louis XV prenant l'Académie sous sa protection. Pierre François Berruer.


L'Assomption. Autel. Pierre François Berruer.
La Charité. Pierre François Berruer. L'Espérance. Pierre François Berruer.
Louis XV prenant l’Académie
sous sa protection.

Musée du Louvre.
L'Autel.
Musée de Chartres.

La Charité.
Cathédrale de Chartres.

L'Espérance.
Cathédrale de Chartres.

La Foi. Pierre François Berruer. L'Humilité. Pierre François Berruer.


Bas-relief. Rinceaux. Pierre François Berruer.



La Bienfaisanceaccordant des privilèges à l'Académie de Chirurgie. Pierre François Berruer.
La Foi.
Cathédrale de Chartres.


L'Humilité.
Cathédrale de Chartres.


Bas-relief. Rinceaux.
Cathédrale de Chartres.


La Bienfaisance accordant
des privilèges à la Chirurgie
.
Paris, Académie de
Médecine.

D'Aguesseau. Pierre François Berruer.


Gresset. Pierre François Berruer.
L'Abondance. Pierre François Berruer. La Force. Pierre François Berruer.
D'Aguesseau.
Château de Versailles.
Gresset.
Musée d'Amiens.
L'Abondance.
Palais de Justice de Paris.
La Force.
Palais de Justice de Paris.
Terpsichore. Pierre François Berruer. Thalie. Pierre François Berruer. Melpomène. Pierre François Berruer. Polymnie. Pierre François Berruer.
Terpsichore.
Théâtre de Bordeaux.
Thalie.
Théâtre de Bordeaux.
Melpomène.
Théâtre de Bordeaux.
Polymnie.
Théâtre de Bordeaux.
Junon. Pierre François Berruer et Van den Dris Euterpe. Pierre François Berruer et Van den Dris.
D'Aguesseau. Pierre François Berruer.
Junon. (Van den Drix)
Théâtre de Bordeaux.
Euterpe. (Van den Drix)
Théâtre de Bordeaux.
D'Aguesseau. Terre cuite.
Musée de Sèvres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Synthèse

Sculpteur ornemaniste français (né le 12 juin 1654 à Paris, décédé le 17 septembre 1715 à Paris), Solignon travaille pour les châteaux de Versailles et de château Marly, pour l’église des Invalides.

Anges avec Couronnes et palmes. Corneille Van Clève et Armand Louis Solignon
Anges avec couronnes et palmes.
Château de Versailles, Chapelle royale.

Œuvres

Enfants sculptés en ronde-bosse. Château de Versailles (Chambre du roi). 1701.

Enfants à la chèvre. Piédestal; du groupe en marbre exécuté par Jacques Sarazin. (En collaboration avec Nicolas Monteant). Musée du Louvre. 1702.

Ouvrages en bois. (Initialement pour le Château de Marly). 1703.

Sculptures en bois. (Grande porte). Paris, Eglise des Invalides. 1706.

Ornements du bassin de la fontaine des Dômes. Château de Versailles. 1707.

Anges avec couronnes et palmes. (En collaboration avec Corneille Van Clève). Château de Versailles, Chapelle royale. 1707-1708.

Enfants à la chèvre. Piédestal; du groupe en marbre exécuté par Jacques Sarazin. (En collaboration avec Nicolas Monteant). Musée du Louvre. 1702.

 

Synthèse

Sculpteur français connu de 1669 à 1710, André est missionné par Colbert pour choisir les plus beaux et plus originaux marbres de Carrare destinés à l’embellissement des palais royaux.

Tiridate. Antoine André.
Tiridate.
Château de Versailles.

De retour en France, en 1679, il reçoit des commandes d’ornementation pour Versailles. En 1682, il exécute une Figure mythologique pour les façades du château et Tiridate en 1684, pour les jardins.

De 1691 à 1693, il travaille pour l’église des Invalides.

En 1710, il intervient pour la décoration de la chapelle royale de Versailles.

 

 

Œuvres

Modèles de vases. Bronze. Château de Versailles. 1679.

Ouvrages en stuc. Château de Versailles. 1681.

Une figure. (Terpsichore ou Le Courage ou La Peinture ou Les Mathématiques ou Jason ou Médée ou Thésée ou Ariane ou Enée ou Didon ou Céphale). Statue en pierre. Château de Versailles. 1681-1682.

Deux trophées. Pierre. Château de Versailles. 1683.

Tiridate. Statue en marbre. Château de Versailles. 1684-1687.

Deux chapiteaux. Château de Versailles, Trianon. 1688.

Sculptures en pierre. (Initialement pour l’Eglise des Invalides, à Paris). 1691-1693.

Sculptures en pierre. Château de Versailles, Chapelle royale. 1710.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Synthèse

Sculpteur peintre et architecte français (né à Chalon sur Saône (Saône et Loire) le 30 août 1735, décédé à Paris le 9 décembre 1814), Boisot se forme d’abord à la peinture et à l’architecture puis entre chez un ornemaniste, Pierre Colasson.

En 1756, il tente sa chance à Paris mais revient rapidement à Chalon où il travaille à la décoration de maisons particulières.

Le Triomphe de la Tempérance. Guillaume Boichot.
Le Triomphe de la Tempérance.
Musée de Dijon.
Colonne Vendôme. Guillaume Boichot.
Bas-reliefs.
Paris, Colonne Vendôme.

Il retourne à Paris et entre dans l’atelier de Simon Challes.

Boichot part, à ses frais, à Rome. A son retour à Chalon, il travaille pour le château de Verdun sur Doubs, pour l’église de Saint Marcel lès Chalon, le Couvent des Bénédictins de Dijon.

Pour le Panthéon, il exécute un bas-relief (La Déclaration des Droits de l’Homme) et une statue colossale (Hercule au repos).

En 1788, il est agréé à l’Académie (Probablement avec la figure de Télèphe s’arrachant une flèche…).

En 1895, il est nommé professeur à l’Ecole centrale de Autun.

Après 1800, il s’installe à Paris et travaille pour la Colonne de la Grande Armée, pour l’église Saint Roch, le Palais Bourbon, le Palais du Luxembourg.

 

Œuvres

Bacchus et Cérès. Statues. (Initialement pour le château de Verdun sur Doubs en Saône et Loire). 1770-1773.

Anne Claude Thiard, marquis de Bissy. Buste. 1772.

Deux anges. Pierre. (Initialement pour l’église de Saint Marcel lès Chalon (Saône et Loire ; œuvres disparues).

La Nature – La Vérité – La Science. Bas-reliefs. Dijon (Côtes d’Or), Hôtel de l’Académie. 1775.

La marquise de Feillens. Buste.

Le Triomphe de la Tempérance. Bas-relief en plâtre. Musée des Beaux-arts de Dijon.

Philibert Trudaine de Montigny. Médaillon en marbre.

Un Guerrier. Buste.

La Source. Médaillon en terre cuite.

L’Amour courbant son arc. Statuette en terre cuite.

Télèphe roi de Mysie, s’arrachant de la cuisse une flèche lancée par Achille. Salon de 1789.

Bacchus. Statue en plâtre.Salon de 1789.

Reconnaissance d’un frère et d’une sœur aux champs Elysées- Vase funéraire. Vase en terre cuite. Vers 1780.

La Déclaration des Droits de l’homme. Bas-relief en pierre. (Initialement pour le Panthéon).

Hercule au repos symbolisant la Force. Statue colossale en plâtre. (Initialement pour le Panthéon). Salon de 1795.

Saint Roch. Statue en marbre. (Initialement pour l’église Saint Roch à Paris). 1803.

Le baron Denon. Buste. Salon de 1804.

Le général François Watrin. Buste en marbre. Salon de 1806.

Quatre parties de bas-reliefs. Paris, Colonne de la Grande Armée.

Michel Ange. Buste en marbre. (D'après Battista Lorenzi). Musée du Louvre. Paris, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts (Terre cuite). Vers 1806.

Fleuves. Bas-reliefs en pierre. Musée du Louvre. 1807-1809.

Gauthey. Buste en bronze. 1808. Musée Chalon.

L’entrevue de Napoléon 1er et d’Alexandre sur le Niemen. Bas-relief. (Initialement pour la façade du Palais Bourbon ; œuvre détruite à la Restauration).

Le sénateur Beauharnais. Statue en plâtre.

Quatre évangélistes. Statues en plâtre. (Initialement pour l’église Saint Roch, à Paris).

La Prudence. Statue en pierre.

 

 

 

 

 

 

 

 

Synthèse
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Galerie des oeuvres





Synthèse

Sculpteur français (né à Paris en 1656, décédé à Paris le 10 octobre 1726), Barrois remporte le deuxième prix de Rome, en 1682.

Il séjourne à Rome et revient vers Paris en 1686.

Vénus Callipyge. François Barois.
Vénus callipyge.
François Barois.

Barrois travaille pour le château de Versailles et de Marly (Pomone).

Il intervient aussi à l’église des Invalides (Saint Grégoire ; Têtes de chérubins).

Barrois est l’auteur de Vénus callipyge, de Vertumne et de Pomone (Musée du Louvre)

Il est reçu comme membre de l’Académie en 1700 (avec Cléopâtre mourante).

Il est nommé adjoint à professeur en 1702, professeur en 1706 et adjoint à recteur en 1720.

 

Œuvres

Vénus callipyge. Statue en marbre. Copie d’après l’antique. Musée du Louvre. Rome, 1683-1685.

Vertumne et Pomone. Termes en marbre. Musée du Louvre. Paris, Jardin des Tuileries (Copies). 1686-1696.

Deux chapiteaux. Château de Versailles, Trianon. 1687-1688.

Décorations. (En collaboration avec Mazeline et Jouvenet). 1687-1688.

Vase. Marbre. Château de Versailles. 1687-1688.

Quatre groupes d’enfants. ((En collaboration avec Mazeline et Jouvenet). 1688.

Couronnement des frontons. (Initialement pour le château de Marly ; en collaboration de Mazeline et Jouvenet). 1688.

Anges. (Initialement pour l’église des Invalides, à Paris). 1690-1691.

Sculptures. (Initialement pour l’église des Invalides, à Paris). 1692.

Vase. Marbre. (Initialement pour le château de Marly). 1697.

Têtes de chérubins. (Initialement pour l’église des Invalides, à Paris). 1698.

Cléopâtre. Statuette en marbre. Musée du Louvre. 1700.

La Déploration du Christ. Bas-relief en marbre. Musée du Louvre. Salon de 1704.

Saint Grégoire. Statue en plâtre. (Initialement pour l’église des Invalides, à Paris). 1705-1709.

Groupe de nymphes. Groupe en plâtre. (Initialement pour le château de Marly ; En collaboration avec Bertrand). 1706.

La Foi. Statue en pierre. Château de Versailles, Chapelle royale.  1707.

Pomone. Statue en marbre. (Initialement pour le château de Marly). Musée du Louvre. 1709.

 

Galerie des oeuvres

Vénus Callipyge. François Barois. Pomone. François Barois. Vertumne ou Automne. François Barois.
La Déploration du Christ. François Barois.
Vénus callipyge.
Musée du Louvre
Pomone.
Musée du Louvre.
Vertumne ou Automne.
Paris, Jardin des
Tuileries.
La Déploration du Christ.
Musée du Louvre.