Synthèse |
Oeuvres |
Galerie des oeuvres |
Sculpteur français (né à Paris le 26 janvier 1714, décédé à Paris le 21 août 1785), fils d’un maître menuisier, Jean Baptiste Pigalle est destiné à devenir un tailleur de pierre.
Comme, il excelle dans la taille de la pierre, il entre très jeune, à l'âge de huit ans, dans l'atelier de Robert Le Lorrain.
Par la suite, il suit l’enseignement de Jean. Baptiste Lemoyne mais ne parvient pas à entrer à l’Ecole des Beaux-arts.
Non découragé par cet échec, en 1736, il décide de s’installer à Rome, à ses frais, pour se perfectionner. Ne parvenant pas à vivre avec ses faibles moyens, sa santé se dégrade et ce n’est que grâce à l’appui de Guillaume II Coustou, alors pensionnaire à l’Académie de France, qu’il peut continuer son séjour à Rome.
Entre 1736 et 1739, il exécute la Joueuse d'osselets.
En 1739, de retour en France, il s’installe à Lyon et réalise plusieurs figures pour des édifices religieux.
Il est agréé à l'Académie royale en 1741 et devient académicien en 1744, avec une statuette en marbre, Mercure attachant ses talonnières.
Il débute au Salon en 1742 (Mercure attachant ses talonnières et Vénus) et y participe jusqu’en 1753.
Avec l’appui du comte d'Argenson, ministre de Louis XV, il obtient des commandes pour l'église de Saint-Louis du Louvre (Trois enfants), le couvent de la Madeleine de Fraisnel (Christ en croix) la chapelle des Enfants Trouvés (Enfants malades).
A demande de Louis XV, Pigalle exécute une version grandeur nature en marbre, de Vénus et Mercure attachant ses talonnières, œuvres offerte à Frédéric II de Prusse, en 1750.
De 1750 à 1758, il travaille pour madame de Pompadour : buste de Madame de Pompadour ; Portrait du roi ; L’Amitié sous les traits de Madame de Pompadour ; Amour et l'Amitié ; Portrait de M. d'Isle.
Pigalle intervient pour des œuvres de caractère religieux : Saint Maur montant aux cieux (Eglise de Saint Germain des Près), la Vierge et l’enfant Jésus (Eglise de Saint-Sulpice), les tombeaux de Claude-Henry d'Harcourt (Notre Dame de Paris), de Louis Guillaume de Bade, de l'abbé Louis Gougenot, de Jean Pâris Montmartel.
Il exécute plusieurs statues de Louis XV et travaille sous la direction de Edme Bouchardon pour la décoration du piédestal de la Statue équestre de Louis XV, érigée à Reims en 1763.
Pigalle est l’auteur du mausolée monumental du maréchal de Saxe, œuvre qu’il exécute de 1753 à 1770 (toujours visible dans l'église Saint-Thomas, à Strasbourg).
On lui doit aussi la célèbre statue de Voltaire nu (corps décharné d'un vieillard), qui était installée dans la bibliothèque de l’Institut de France, avant d’être transféré au Louvre, en 1962. Une autre œuvre célèbre est l’Enfant à la cage (Musée du Louvre) que Pigalle a complété par son pendant, la Fillette à l’oiseau et à la pomme (Musée du Louvre).
Le roi lui décerne le cordon de Saint-Michel, en 1769.
Il est nommé adjoint à professeur en 1745, professeur en 1752, adjoint à recteur en 1770, recteur en 1777 et chancelier en 1785.
La joueuse d'osselets. 1736-1739.
Deux figures. (Initialement pour l’église Saint-Antoine, à Lyon). 1740.
Trois Évangélistes - Assomption. (Initialement pour les Chartreux de Lyon).
Cénotaphe du prince René de Rohan-Soubise. (Initialement pour la chapelle du collège de Plessis-Sorbonne, à Paris).
Vénus. Statuette. Salon de 1742.
Mercure attachant ses talonnières. Statuette en marbre. (Œuvre en plâtre présentée au salon de 1742). Musée du Louvre. 1744.
Trois enfants dont l'un tenant la couronne d'épines, l'autre les clous et le troisième le sceptre et la main de justice. (Initialement pour l'ancienne église Saint Louis du Louvre).
Christ en croix. (Initialement pour l'ancien couvent de la Madeleine du Traisnel ; œuvre en bronze fondue à la Révolution). Salon de 1745.
Portrait de la femme de M. Boisot, peintre ordinaire du roi. Salon de 1745.
La Vierge et l'Enfant Jésus. Paris, Eglise de Saint-Eustache. Salon de 1745 (Plâtre), Salon de 1748 (Marbre).
Enfants malades, abandonnés à. la charité chrétienne. (Initialement pour l'ancienne chapelle des Enfants-Trouvés).
Mercure attachant ses talonnières. (Statue en marbre de 1m 87, d’après la statuette de 1744). Berlin (Allemagne), Musée de Bode (Marbre). Musée du Louvre (Réplique en plomb). 1748.
Vénus. (Statue en marbre de 1m 75, d’après la statuette de 1742).Berlin (Allemagne), Musée de Bode (Marbre). Musée du Louvre (Terre cuite). 1749. Salon de 1747 (Plâtre).
Décorations. (Initialement pour le château de Choisy). 1747.
Georges Gougenot de Croissy, père de l'abbé Louis Gougenot. 1748.
Portrait de M. d'Isle, architecte de Mme de Pompadour. Salon de 1750.
Portrait. Salon de 1750.
L'Enfant à la cage. Statuette. Musée du Louvre. Salon de 1750.
Buste de l'enfant à la cage.
Erigone.
Madame de Pompadour. Musée du Louvre. 1759.
Le portrait du roi. Salon de 1751.
Trois enfants nus; l'un d'eux tient un oiseau qu'un autre regarde par-dessus son épaule; le troisième lui tourne le dos. 1751.
L'Amitié sous les traits de Madame de Pompadour. Musée du Louvre. 1753.
Le Silence. (Initialement pour la façade du château de Neuilly). 1755.
L'éducation de l'Amour. (La maquette en plâtre a figuré au salon de 1751 ; l’exécution de l’œuvre est abandonnée par Pigalle en 1757).
Louis XV. (Initialement pour le château de Bellevue. Œuvre détruite en 1794). Château de Versailles (Réduction en terre cuite, d’après Pigalle). 1752.
Le Christ en croix. Salon de 1753.
Louis XV. (Œuvre initialement installée au château des Ormes (Vienne)). 1753-1756.
Tombeau du margrave Louis Guillaume de Bade. (Attribué sans preuve à Pigalle). Église collégiale de Baden-Baden. 1755,
La Vierge et l'Enfant Jésus. Paris, Eglise de Saint-Sulpice. 1754-1774.
Deux bénitiers. Paris, Eglise Saint-Sulpice.
Portrait d'enfant. 1757.
L'Amour embrassant l'Amitié. Musée du Louvre (Marbre). Château de Versailles (Réduction en terre cuite). 1758.
La chasse aux lapins. (Initialement pour le château de Saint-Hubert, près de Rambouillet). 1758.
Pierre Corneille. (Œuvre disparue). 1759.
Nicolas Lemery, chimiste, membre de 1'Académie des sciences. (Œuvre disparue). 1759.
La Paix, la Prudence, la Force, la Justice. Le Roi assis sur un trophée d'armes, donnant la paix à l'Europe. Le Roi dans un char de triomphe, couronné par la Victoire, et conduit par la Renommée à des peuples qui se soumettent. (Œuvres exécutées à la demande d’Edme Bouchardon pour compléter et achever sa Statue équestre de Louis XV). 1763.
Portrait de M. Maloet, médecin.
Thomas-Aignan Desfriches, dessinateur et graveur. Musée des Beaux-arts d'Orléans. 1760.
Le nègre Paul, domestique de Desfriches. Musée des Beaux-arts d’Orléans.
Hercule endormi.
Saint Maur montant aux cieux, porté sur des nuages et soutenu par des anges. (Initialement pour l’église de Saint-Germain des Près, à Paris. Œuvre disparue à la Révolution).
Saint Augustin.
Narcisse.
L'Hymen.
Louis XV. La France. Le Citoyen. (Œuvre érigée à Reims et détruite en 1792). Statues en bronze. Reims, Place Royale. Musée des Beaux-arts de Reims (L’esquisse du Citoyen, en plâtre). 1765.
Tombeau de l'abbé Louis Gougenot. (Œuvre détruite à la Révolution). Musée du Louvre (Médaillon qui décorait le buste). 1767.
Tombeau du financier Jean Pâris Montmartel. (Initialement pour l'église de Brunoy).
Antoine Ferrein, anatomiste. 1769.
Louis XV en empereur romain. (Elément du surtout de table du Dauphin et de Marie-Antoinette). Château de Versailles (Biscuit de la Manufacture de Sèvres). 1770.
G.-M. Guérin, chirurgien en chef des armées du roi. Musée du Louvre.
Junon. 1772.
Mausolée de Claude-Henry d'Harcourt, lieutenant général des armées du roi. Notre Dame de Paris. 1774.
Voltaire représenté nu, assis sur un tronc d'arbre, avec une draperie ramenée sur l'épaule gauche. (Initialement pour l’Institut). Musée du Louvre. 1776.
Le Mausolée du maréchal de Saxe. Groupe en marbre. Strasbourg (Rhin), Eglise Saint-Thomas. 1770,
Autoportrait. Musée du Louvre. 1777.
Diderot. Musée du Louvre. 1777.
Portrait de Jean Poterlet, architecte. Musée des arts décoratifs, à Paris. 1778.
Fillette à l’oiseau et à la pomme. Musée du Louvre. 1784.
Enfant tenant un nid.
Jean Nicolas Moreau. Musée du Louvre.
Buste de l'avocat Simon Nicolas Henry Linguet. Musée des Beaux-arts de Reims.
La jeune fille à l'épine ou Nymphe tirant une épine de son pied. (Œuvre non totalement achevée par Pigalle ; œuvre disparue).
Portrait de Perronnet, le fondateur de l'École des Ponts et Chaussées. (Dernière œuvre de Pigalle, non achevée).
L'Amitié sous les traits de Madame de Pompadour. Musée du Louvre |
Mercure attachant ses talonnières. Musée du Louvre |
L'Amour embrassant l'Amitié. Musée du Louvre |
Voltaire représenté nu. Musée du Louvre |
Jean Nicolas Moreau. Musée du Louvre |
Autoportrait. Musée du Louvre |
Diderot. Musée du Louvre |
L'Enfant à la cage. Musée du Louvre |
La Fillette à l'oiseau et la pomme. Musée du Louvre |
Guérin. Musée du Louvre. |
Mercure attachant ses talonnières. Musée du Louvre. |
Thomas Aignan Desfriches Musée d'Orléans. |
Paul nègre Desfriches. Musée d'Orléans. |
Bénitier. Paris, Eglise Saint Sulpice. |
Vierge et l'Enfant. Paris, Eglise Saint Sulpice. |
La Vierge et l'Enfant Jésus. Paris, Eglise Saint Eustache. |
Mausolée du duc de Saxe. Strasbourg, Eglise Saint Thomas. |
Le Citoyen. Louis XV. Reims, Place Royale. |
La France. Louis XV. Reims, Place Royale. |
Le Citoyen. Louis XV. Musée de Reims. |